•  Rome ne s'est pas fait en un jour, le jardin du Chat Vert non plus !

     Lorsque nous avons acheté la maison en 1997, le jardin ne ressemblait en rien à ce qu'il est aujourd'hui.

     La petite partie du jardin devant la maison, en rez de rue, était bordée d'une haie de noisetiers, et plantée en son centre d'un immense épicéa (premier sapin de noël des précédents propriétaires, sans doute). Plusieurs "jardinières maçonnées" occupaient la pelouse...oserai-je le dire, ça faisait un peu cimetière !!!

    Dans l'allée qui mène au garage, rien : béton et gravier.

    A l'arrière de la maison, la plus grande partie du jardin était quasiment nue : une lavande, deux petits fruitiers chétifs et un grand cerisier.Les murs de béton délimitant le terrain étaient bien visible.

     Au fil du temps, j'ai flouté les contours du jardin en dessinant des massifs sinueux le long des murs. Et puis j'ai planté, planté, planté....J'ai parfois fait quelques erreurs, mais j'ai surtout eu beaucoup de coups de cœur !

     Devant la maison, le jardinet s'est animé d'une haie façon haie bocagère avec des arbres de petit développement et des arbustes de différentes essences plantés en quinconce pour conserver un aspect naturel au décor. A leur pied s'épanouissent des plantes couvre-sol faciles à vivre. Plein sud, une modeste roseraie plantée de rosiers paysagers apporte de la couleur du début de l'été à la fin de l'automne. Au centre de ce jardinet, un ilot de plantation, au bout duquel un prunus serrulata s'élance vers le ciel, est relié à mon allée d'iris par un dallage fleuri.

     

    massif-oeufchemin-été

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     L'allée du garage a pris un peu de couleur verte : des damiers de gazon entre les passages de roues des voitures, une haie de pyrancathas devenue la "citadelle des moineaux", un massif accueillant un rosier grimpant le long du pignon de la maison...

     Le jardin principal, quant à lui, s'est enrichi de nombreux massifs.

    Un chemin mène à une "chambre de verdure" dont les branches du cerisier, devenu monumental, font office de toit. Les murs ont disparu derrière une alternance de fruitiers en espalier et de panneaux de bois pris d'assaut par les clématites. Un charme pyramidal, un Malus Everest, un poirier Sucrée de Montluçon et 3 pommiers colonnaires font prendre un peu de hauteur à l'ensemble.

    PanoramaPergola1Un massif en demi-lune, festonné d'une haie basse de buis, délimite l'espace entre la pelouse et le potager créé en 2009 à la place de l'affreuse piscine des enfants.

     La construction du jardin du chat vert

    Ce potager rond a été fait à la façon "jardin de curé" : bordurettes de bois et  allées gravillonnées délimitant les quartiers de plantation.

     

    potager2potager-juillet-2010-a

     Au coin nord-est du jardin, se trouve un puits qui semble toujours avoir été là : c'est en fait un bac de récupération des eaux de pluie construit, à l'ancienne, par mon mari.

                      La construction du jardin du chat vertLa construction du jardin du chat vertLa construction du jardin du chat vert

    La construction du jardin du chat vert

     Le fond du jardin reste volontairement plus sauvage pour garder un esprit "sous-bois" très rafraichissant en été. C'est là que va être installé le petit poulailler familial notre projet 2012.

     Aujourd'hui, le jardin parait plus grand qu'il ne l'est en réalité. Le regard est conduit à travers les méandres de la végétation et incite à rêver d'un ailleurs...là.... peut-être au bout du chemin....

    chemin-automne

     


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