• J'observe peu de papillons cette année.

    Que doit-on pointer du doigt : les pesticides, les aléas climatiques avec le trop chaud, le beaucoup trop sec, l'impact du frelon asiatique (notez que j'en vois peu aussi cet été) ou plutôt la raréfaction des lieux de ponte ? Autour de chez moi les friches disparaissent les unes après les autres et avec elles les gites pour la petite faune et les plantes hôtes de nombreux insectes.

    Alors Je ne vois plus guère que les piérides du chou, un paon du jour de ci de là, j'aperçois de loin un beau machaon, un moro-sphinx parfois, une belle-dame, peut-être.

    Et puis il y a le Citron que j'ai essayé de capturer avec mon appareil photo. Je ne pratique pas d'autre chasse que celle là :

    Raté...

    Citron

     Pas terrible...

    Citron

     Pas mal mais peut mieux faire...

    Citron

     Voilà, cet angle là est le bon...clic...

    Citron

     Clac...

    Citron

     Kodak...

    Citron

    Le citron (Gonepteryx rhamni) a, selon mon "indispensable guide de l'amoureux de papillons*", une grande tolérance écologique : bois clair, taillis, jardins. On peut le rencontrer partout à condition qu'il trouve un peu de nerprun ou de bourdaine pour ses chenilles.

    Mais saviez vous que ce modeste papillon avait un super pouvoir ? Grâce au nectar des fleurs qu'il butine en été, il est capable de secréter une substance antigel pour résister à l'hiver et vivre ainsi une année entière.

    "Il faut bien que je supporte deux ou trois chenilles si je veux connaître les papillons". disait le Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry

    Il faut également supporter quelques plantes sauvages si l'on veut connaitre les chenilles et voir naitre les papillons.

     

    * L'indispensable guide de l'amoureux des papillons de Dominique Martiré et Franck Merlier aux éditions Belin





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