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Par jardin du chat vert le 29 Avril 2014 à 09:00
En empruntant le petit chemin qui chemine entre le massif du crapaud et le massif des palmettes, on parvient à une pergola habillée du rosier New-Dawn, du lonicera Hall's Prolific et de la clématite Ernest Marckham...
Voilà la porte d'entrée à ce que j'appelle pompeusement la chambre de verdure. Le grand cerisier en est la toiture, et les massifs qui l'encadrent prennent des allures de sous-bois où il fait bon se reposer. Voici une vieille, vieille photo prise depuis "l'intérieur" (Mon dieu que les choses ont changé !)...
Le premier des petits coins secrets de cet espace est mon boudoir, une alcôve construite l'année dernière à la place du poulailler....
La petite terrasse pavée, qui accueille une table et une chaise romantique, a été imaginée comme une pièce à part entière avec ses petits éléments de déco...
Elle disparaitra bientôt sous les longs rameaux épineux du rosier American Pilar auxquels se mêleront ceux de la clématite The President et quelques pois de senteur...
A gauche de cet écrin de verdure, après le Salix Caprea Kilmarnock qui marque le bout du massif des palmettes, les plantations ont été complétement remaniées ce printemps...
L'hydrangéa paniculata tardiva, qui peut maintenant respirer, devrait enfin sortir de sa torpeur. Devant lui, tout contre la structure du boudoir, le rosier Marie Pavie tiendra la vedette...
Les différentes vivaces qui les accompagnent devraient lier l'ensemble de manière harmonieuse...
Il y a la campanule Loddon Anna, le géranium Lilac Ice, le géranium Thurstonianum, le dahlia purple haze, la potentille Miss Willmott, la campanule Lisduggan variety...et puis la salvia nemerosa Amethyst, et le geum Bell Bank...
Oups, j'ai failli oublier le pavot Patty's Plum...
A droite, au pied du géant American Pilar, la terre est très ingrate (voilà probablement l'endroit le plus difficile à habiller de mon jardin)....
Là, l'astrance Maxima va tenter de relever le défi avec le saxifrage umbrosa, le fameux désespoir du peintre (une des mes madeleines de Proust, qui poussait en nombre dans le jardin de ma Grand-Mère)...
La tiarelle Mystic Mist, par contre, a l'air de ne pas apprécier l'emplacement et déménagera sans doute...
Voilà beaucoup de monde pour encadrer mon boudoir...et, même si l'endroit garde encore un côté "pas fini", je crois que je vais avoir grand plaisir à aller "bouder" là très souvent avec une bonne tasse de thé !
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