• L'été s'en est allé. Voici l'automne qui pointe le bout de son nez avec ses petits matins frileux perlés de rosée.

    Le jardin a été bien malmené depuis le printemps...tantôt inondé, tantôt assoiffé. Alors pas de plan large. Rien ne trouve suffisamment grâce à mes yeux pour vous le dévoiler ainsi. Le choses ne sont jolies que par le petit bout de la lorgnette.

    Dans le massif des charlottes, c'est le royal duo de l'anémone reine Charlotte et du rosier princesse Joséphine-Charlotte qui apporte de la couleur...

    L'été s'en est allé...L'été s'en est allé...

    L'été s'en est allé...

    Dans l'allée des demoiselles Pemberton, le rosier Prosperity n'a qu'une rose, mais quelle rose ! Une merveille...

    L'été s'en est allé...

    Autour de la serre, c'est mon coin hirsute. Cette photo n'est pas extraordinaire mais je voulais montrer à Marie-Claude l'ampleur de mon miscanthus Yakushima dwarf. Et je confirme qu'il s'agit bien de lui. D'ailleurs, les éclats que j'ai offerts à ma belle-mère sont bien plus sage dans son jardin que dans le mien...

    L'été s'en est allé...

    Parmi les plumets, les lampions d'un autre géant. Le fuchsia ricartonnii, pourtant sévèrement rabattu au printemps, atteint lui aussi des sommets...

    L'été s'en est allé...

    L'été s'en est allé...

    L'été s'en est allé...

    Le rosier Petite Françoise à lui seul fait les beaux jours de ma petite roseraie. Ses voisins n'ont visiblement pas envie de remonter...

    L'été s'en est allé...

    Je m'en contente, il est si joli...

    L'été s'en est allé...

    Autour du vieux puits, je suis émerveillée par le bégonia grandis...

    L'été s'en est allé...

    Celui-là est parfaitement rustique...

    L'été s'en est allé...

    Et, contrairement aux hydrangéas qui font vraiment triste mine, il n'a pas souffert de la sécheresse...

    L'été s'en est allé...

    Mon jardin entre dans l'automne sur la pointe des pieds.

    Il n'a rien de la magnificence qu'il a d'habitude à pareille saison. Je le sens convalescent, meurtri par les blessures assenées par les mois passés.

    Il a besoin de l'eau du ciel, de la douceur des jours, et de toute l'attention de sa jardinière.


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