• Mi-juin...

    Nous voilà mi-juin.

    Bientôt l'été fera son solstice...si si...

    Au jardin, des roses emportées par le vent se sont affranchies de leur support.

    Le grand multiflora adenochaeta voudrait il me dire quelque chose ?

    Qu'une arche se serait bien là ? Possible mais ça va finir par faire beaucoup d'arches tout ça...

    Mi-juinMi-juinMi-juin

     Il penche vers le picea omorika 'Radloff' qui n'en peut plus de ses encombrants voisins. Tantôt c'est une rose qui vient le chatouiller, tantôt c'est le sambucus qui le serre de trop près...

    Mi-juin

     Bientôt l'été et son solstice vous disais-je et les petits fouillis habituel apparaissent de ci de là, le soleil en moins.

    Là ce sont sisyrinchiums, dianthus et orlayas autour du petit rosier 'Miniature' (Allégatière 1885)...oui c'est son nom et franchement il n'a rien à voir avec les mini rosiers de création récente qui ne lui arrivent pas à la brindille...Cette petite chose est un bijou...

    Mi-juin

     On s'est plaint de la pluie et du temps gris mais cette pluie et ce temps gris ont fait beaucoup de bien. À certains rosiers exsangues, notamment, qui étaient sur le point de périr...

    Mi-juinMi-juinMi-juin

     Les pompons des pavots sont de retour, moins nombreux et pas tout à fait au même endroit que l'an passé. Mais le pavot, sachez le, est libre de s'installer là où il veut...

    Mi-juinMi-juinMi-juin

     La meilleure manière d'en obtenir est de le laisser faire...

    Mi-juinMi-juin

     Et ce pavot fait face effrontément au petit jardin qui a totalement haussé le ton.

    Entre 'Yann Artus-Bertrand' et 'Rouge de Lens', oui, le dialogue est vif...

    Mi-juin

     Et sinon ?

    Sinon, sur le bassin les nymphéas...

    Mi-juinMi-juin

     Et dans les massifs les premières fleurs d'hémérocalles...

    Mi-juin

    Bientôt l'été et son solstice.

    Là ce n'est pas moi :

    Ce sont les fleurs qui vous le disent.

    « Du jaune en juin...La misumène qui voulait se faire aussi grosse que le ramier... »

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  • Commentaires

    1
    Catherine.L
    Vendredi 14 Juin à 11:31

    Bonjour Madame Chat Vert,

    Le meilleur moyen de se rendre compte de la couleur d'un rosier est de le voir en vrai, tant les photos ne rendent pas absolument la vraie couleur, surtout pour les rouges. Cela fait plusieurs fois que je lorge sur "Rouge de Lens" présenté plusieurs fois sur ton blog, tu dirais rouge tirant sur le bordeau (yes!) ou sur le vermillon (beurk) ? les sites sont clairs comme du jus de boudin, les photos aussi. J'aime beaucoup ton fouillis avec les orlayas. Bon week end.

      • Vendredi 14 Juin à 13:00

        Hello dame Catherine

        C'est vrai que les rouges sont excessivement difficile à prendre en photo ! Alors ce 'Rouge de Lens' n'est absolument pas vermillon. Il est d'un beau rouge profond tirant sur le lie de vin. Si on le décortique, je dirais qu'il y a du rose en lui (on l'aperçoit d'ailleurs en son cœur). En aucun cas il ne va vers le orange.

    2
    Dominique
    Vendredi 14 Juin à 14:05

    Pour la pluie ,je suis bien d'accord ,elle a ressuscité mon rosier Rose de Tolbiac ; un kordes quand même, qui n'avait jamais rien donné et qui était en sursis .Cette année il a fait de nouvelles branches très solides et il fleurit continuellement .

    Mes hortensias ont également repris" du poil de la bête ".

    Il faut voir le bon coté des choses qu'on ne peut changer de toute façon  !

    Chez moi c'est Ghislaine de féligonde qui devient très encombrant pour ses voisins...

    Bonne journée  Charlotte !

    3
    Samedi 15 Juin à 10:26
    Et les fleurs ont toujours raison ! Qu'il pleuve ou qu'il vente nous sommes bien le mois des roses et des floraisons luxuriantes. Ce mois de juin est la récompense du jardinier. Bisous
    4
    Carole Tahar
    Samedi 15 Juin à 14:14

    Bonjour Charlotte!

    Il y a un courant très pacifique et euphorisant qui circule et qui met tout le monde d' accord, (à minima, les jardinières/iers),

    LA PLUIE,  le meilleur qui pouvait arriver à nos jardins depuis quelques printemps si peu printaniers, virant à l' été si tôt! Ayant pris le risque de déplacer P de Ronsard en automne car un peu étouffé à l' arrière, je ne donnais pas cher de sa survie malgré la taille drastique, il a mis du temps mais le re-voilà fringant pour mon plus grand bonheur car je l' aime beaucoup. Comme dit Dominique, voyons le bon côté des choses et les belles choses sont...belles à voir chez Le Chat Vert.

    Bises. Carole

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