• Canicule et sécheresse, voilà les conditions que mon jardin a du affronter sans moi pendant quelques jours. J'avoue que j'appréhendais de trouver de mauvaises surprises à mon retour.

    Tout était effectivement bien sec, archi-sec : les plantes semblaient figées, momifiées par l'air chaud. Si certaines  ne semblaient pas avoir pâti de la situation...les rosiers ont tout gardé la tête haute et le feuillage bien vert...même les petits derniers (que j'avais quand même pris soin d'arroser copieusement et de pailler généreusement avant de partir), d'autres paraissaient fanées comme la plupart de mes hydrangeas. Mais certaines, hélas, se sont retrouvées avec un feuillage complétement déshydraté comme quelques unes de mes hémérocalles ou le salix caprea kilmarnock...

    L'été meurtrier...L'été meurtrier...

    Un gros travail d'arrosage et bassinage m'a permis de sauver tout le monde...à l'exception d'une annuelle ou deux.

    Heureusement que quelques jolies floraisons étaient là pour me motiver pendant mes corvées d'arrosage :

    L'hémérocalle Breizh Melen m'avait attendue pour me montrer sa première fleur...

    L'été meurtrier...

    Et puis...

    L'été meurtrier...

    L'été meurtrier...L'été meurtrier...

    L'été meurtrier...

    L'été meurtrier...L'été meurtrier...

    L'été meurtrier...

    Enfin, ouf cette épisode de sécheresse a pris fin juste après que j'ai publié sur facebook  un petit détournement du Cid :

    "Arrosage, Ô désespoir, Ô sécheresse ennemie, N'ai je donc mérité d'avoir un peu de pluie"...

    Et bien il faut croire que j'ai été entendue car le lendemain matin, mon pluviomètre indiquait 17 mm : un vrai miracle...

    L'été meurtrier...

    Le jardin a reverdi instantanément, et les floraisons ont repris. C'est magique


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