De petits bonheurs en légères inquiétudes...

Le jardin prend enfin un air de printemps sous un joli ciel bleu.

La pelouse est tondue, scarifiée, les massifs se nettoient les uns après les autres. Tout doucement, j'en vois le bout. Il ne me reste à redresser les bordures des 4 derniers et tout sera propret. Je pourrai enfin mettre en route le potager !

En attendant, je fais une pause, je profite, je flâne. Je papillonne d'une fleurette à l'autre, je voyage du mauve au rose en passant par un petit peu de bleu...

Certains boutons prometteurs ne demandent qu'à s'ouvrir...

Et les épimédiums dansent dans le sous-bois...

La vie au jardin pourrait être une plume légère, une rêverie insouciante si je n'avais quelques inquiétudes.

Le fusain doré, malgré sa belle allure, est en souffrance à cause des cochenilles qui le vampirisent depuis l'été dernier. Je pensais que l'hiver allait mettre un terme à leur redoutable invasion, mais, hélas, certains rameaux restent ternes et n'ont pas fait leur pousse printanière...

Le poirier Sucrée de Montluçon vient de lâcher la moitié de son houppier. Pour lui, je crains vraiment le pire. A mon avis, il s'agit d'un chancre qui bloque sa montée de sève : une catastrophe est à venir...

Et puis il y a le rosier Jardin d'Aywiers qui peine à démarrer et dont certaines branches semblent noircir...

J'avoue que je ne sais pas vraiment quoi faire à part attendre.

Loin de ces préoccupations, d'autres profitent du soleil...

Le bonheur est là : Mimosa, dans sa féline sagesse, a trouvé la meilleure place.