En juillet, après un printemps haut en couleurs,

l'été s'installe, même si les caprices météo de 2012 ont perturbé le jardin (floraisons retardées, voire avortées).

Les hémérocalles de bordures assurent la permanence et continuent de fleurir sans interruption.

Parmi les vivaces qui se font remarquer ce mois ci, il y a :

 Le pérovskia dont les tiges légères illuminent de bleu un coin sec et ensoleillé (il était jusqu'à l'année dernière accompagné d'une gaura, mais celle ci n'a pas résisté à l'hiver...elle m'a tout de même laissé des petits semis spontanés que je laisse forcir).

Les monardes qui dressent fièrement, en rangs serrés, leur cocardes pourpres en bordure de massif.

Le cimicifuga éclaire l'ombre avec ses fleurs d'une blancheur immaculée. On vante souvent son parfum suave et sucré  (certains le compare à l'odeur des fêtes foraines et à la barbapapa) : pour ma part, je déteste...c'est écoeurant !

Le pois vivace escalade allègrement tout ce qui se trouve à la portée : mur, arbuste, pot...il ferait tout disparaitre sous sa masse si je ne le taillais pas.

Les valèrianes apportées par le vent et qui garnissent spontanément le moindre espace laissé libre dans les massifs.

La renouée (polygonum affine) forme de très gros coussins surmontés d'une multitude de fleurs en épis blancs-rosés. C'est, qui plus est, un redoutable couvre-sol au travers duquel rien ne passe...sauf, peut-être les longues tiges du géranium vivace Rozanne !

Fin juillet, les hydrangéas font leur entrée dans la ronde des floraisons. J'en ai plusieurs, du macrophylla rose au quercifolia en passant par l'aspera macrophylla serrata...

Ils méritent que je leur consacre un plein article !

Au potager, l'heure est au binage, désherbage et premières récoltes : haricots verts, petits pois, pommes de terre primeur, courgettes, betteraves, salades, petits oignons rocamboles...pour les tomates, hèlas, le mildiou est là (j'essaie de sauver ce qui peut l'être : bouillie bordelaise et suppression des fruits et feuilles malades).