L'althaea officinalis...

Dans le jardin mis à mal par la sécheresse, il y a les plantes qui piquent dangereusement du nez comme les phlox dont c'est pourtant la saison, les hellébores qui ne ressemblent plus à rien, certaines persicaires trop au soleil et j'en passe...la liste est longue.

Et puis il y a les autres.

L'althaea officinalis est de celles là...

 Une belle et bonne que son mètre cinquante en tous sens a un un peu de mal à faire rentrer dans le cadre. Une vivace buissonnante à l'allure quelque peu dégingandée mais ça c'est de ma faute...j'ai oublié de la tailler....

L'althaea officinalis, c'est la mauve officinale, aussi nommée guimauve car, si aujourd'hui on utilise des cochonneries pour confectionner les marshmallows, c'est bien avec la racine de cette plante que l'on fabriquait autrefois ces friandises.

Comme toutes les plantes de la familles des malvacées, ses fleurs sont charmantes.

Cinq pétales, un gros pistil...

 Et pour cette guimauve, le feuillage, est de velours.

Un velours comestible qui peut se cuire comme des épinards ou être utilisé en infusion à des fins curatives. Ses vertus sont très nombreuses...

 Avec un cœur gros comme ça, elle est évidemment adorée des butineurs et sa floraison durera tout l'été...pour le bonheur des abeilles et le mien...

 L'althaea officinalis résiste parfaitement à la sécheresse, ça je vous l'ai déjà dit, et se montre beaucoup plus longévive chez moi que sa cousine l'alcathea qui a rendu les armes après un hiver un peu humide. Avec ma terre lourde, ça passe ou ça casse.

Jolie, comestible, médicinale, mellifère, résistante au sec et à l'humidité hivernale :

Ce ne serait pas la plante parfaite ça ?

Personnellement je l'aime beaucoup beaucoup.