Cette année est décidément une annus frelonus horribilis

Des frelons asiatiques encore, toujours et partout...

À butiner les fleurs de lierre, à capturer de temps à autre une pauvre abeille...

Elles n'ont rien demandé...

Et le lierre nourricier devient un lieu de perdition...

 Alors lorsque l'employé communal de mon village m'affirme, qu'à part celui qu'il y avait chez moi, il n'y a pas d'autre nid dans les environs, je ris (jaune) dans mes moustaches vertes.

Des observations ont déjà fait état d'une dizaine de nids sur un rayon de 600 mètres...

 Il est beau cet insecte mais redoutable.

Au printemps prochain, je vais tâcher de piéger les fondatrices qui sortiront de leur léthargie hivernale pour développer de nouvelles colonies.

Une goutte d'eau dans l'océan mais je veux éviter qu'au moins elles ne construisent plus leur maison chez moi... J'ai bien conscience que toute seule je n'en viendrai pas à bout.

Pour cette année, c'est tout.

Le froid arrivé se matin a dû mettre un coup d'arrêt à leur activité. Les nids vont se désactiver naturellement : les reines fécondées vont s'en aller dormir dans un coin, les ouvrières mourront et les oiseaux feront le ménages des larves restantes.

! Flash info !

De bonnes nouvelles cependant sur le front frelons :

- D'abord Patou a observé des grenouilles s'en délecter ce qui nous fait un prédateur possible de plus, avec la rare bondrée apivore et non moins rare guêpier d'Europe, pour lutter avec nous contre l'invasion ;

- Et puis une équipe d'entomologistes britannique a remarqué que le bourdon terrestre avait développé une technique imparable pour contrer une attaque de frelon asiatique...il se laisse tomber au sol, comme une pierre, obligeant le frelon a lâcher son emprise à l'impact. Peut-être donc que nos abeilles domestiques vont elles aussi élaborer des stratégies de défense.