Plantation des rosiers

Les deux rosiers grimpants commandés chez Francia Thauvin sont enfin arrivés ! Je pensais les recevoir pour la Sainte Catherine, mais ils se sont fait un peu attendre...C'est dommage car la météo de ce  dimanche 25 novembre était parfaite pour jardiner : soleil, douceur et bonne humidité du sol. Leur plantation s'est donc faite sous un ciel plus gris avec des température plus fraiches. Enfin, tant qu'il ne gèle pas, les plantations à racines nues sont toujours possibles...

Quoiqu'il en soit, la qualité des plantes semble au rendez-vous : l'emballage était soigné. Les racines étaient maintenues à bonne humidité dans de la mousse, et les branches parfaitement protégées.

 Le petit plus, c'est le rosier cadeau. Et en ce qui me concerne, je suis ravie de la variété reçue : Charlotte, un rosier David Austin...Hasard ou pas, il rend hommage à mon prénom ! Je lui ai attribué une jolie place dans mon massif des "Charlotte" en compagnie des autres "Charlotte" (fraisiers, anémone japonaise, violette et tradescantia...et oui, j'en ai des homonymes parmi les fleurs !)

Maria-lisa semble particulièrement vigoureux et est venu contre le treillage du pignon, à exposition plein sud. J'attends avec impatience son unique mais spectaculaire floraison !

 Multiflora Adenochaeta est plus chétif, mais je compte sur lui pour escalader le garage et constituer un "drapé" sur une partie du toit ! Celui-ci, avant de pouvoir le planter, il m'a fallu batailler avec l'hibiscus que je voulais enlever : pas facile de l'arracher sans abimer le chrysanthème koreanum en pleine floraison ni piétiner l’hellébore niger dont les boutons ne vont pas tarder à s'ouvrir....J'en ai bavé, mais j'y suis arrivée !!

Soigner la plantation est un gage de réussite :

Pour un rosier buisson il faut prévoir une fosse de 50x50 cm, pour les grimpants une fosse de 80x80 cm est préférable. La terre doit être riche : un mélange pour moitié de terre de jardin, bien lourde et collante comme la mienne, et pour moitié d'humus ou de bon terreau est idéal. Puis, il faut retailler légèrement, et proprement, les racines, faire un bon pralinage (une patouille de boue et d'eau dans un seau dans laquelle on trempe les racines du rosier pour les enrober). Et enfin, on plante, point de greffe au niveau du sol. Par la suite un apport annuel de matière organique, comme du compost ou du fumier de cheval à enfouir par griffage, permet au rosier de se maintenir en bonne forme. 

Et voilà de belles promesses de fleurs pour l'an prochain !