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Un détail de taille...
Selon l'adage "taille tôt, taille tard...etc...", le mois de mars nous donne le signal.
Il est temps de faire usage de son sécateur.
Entre deux giboulées, c'est mon activité quotidienne ces derniers jours...
Ce printemps, la chose ne se résumera pas au nettoyage de ma petite centaine de rosiers. Le prunus serrulata 'Amanogawa', qui avait séché à la fin de l'été dernier, est hélas bel et bien mort. Un gros boulot d'abattage en perspective et c'est une tâche que je ne peux pas faire seule...je dois attendre que Monsieur Chat Vert soit disponible...
En attendant, je m'occupe des rosiers remontants et des arbustes à floraison estivale.
Cette année, une ombre plane. Celle d'un jardinier qui nous a enseigné que la taille était un détail. Voilà sans doute la grande phrase que tout le monde aura retenue de Daniel Schmitz. Par là il fallait entendre que ce n'est pas la manière dont il est taillé qui fait la bonne santé de l'arbuste, ou du rosier en l'occurrence, que l'important se trouve dans la terre. Mais si cette phrase est juste, il ne s'agit pas non plus de faire n'importe quoi.
Il disait aussi qu'avant d'agir, il fallait entrer en conversation avec la plante à tailler. J'aime beaucoup ce conseil.
Alors je converse, j'observe ce que chacune me raconte.
Toutes me disent qu'il n'y a pas eu d'hiver.
Un détail, peut-être, mais un détail de taille :
La végétation est déjà tellement avancée que j'ai décidé, à de rares exception près, de ne faire qu'un épointage...
Sur le grand 'Yann Arthus-Bertrand', je me suis contentée de supprimer le bois mort, les bouquets de cynorrhodons et les branches mal placées...
À le regarder aussi feuillu sous un rayon de soleil, je ne vois pas mars mais avril...
C'est étrange.
Tags : printemps, mars, jardin, arbuste, rosier, taille, sécateur, cynorrhodon, rosier yann arthus-bertrand, prunus serrulata amanogawa, taille des rosiers