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Des dentelières à l'oeuvre...
Vous avez beau essayer de vous cacher, je vous ai vu petites chenilles...
Votre travail de dentelle sur les feuilles de mon rosier est admirable...
Je ne doute pas une seconde qu'il ait trés bon goût ce rosier, mais laissez en un peu tout de même...
Enfin, profitez tant que vous le pouvez : si je vous ai vu...les mésanges aussi !!
Plus sérieusement, je ne pense pas que le travail de cette chenille soit dommageable pour le rosier, d'autant que les oiseaux font le ménage, mais j'aurais bien aimé pouvoir l'identifier. La connaissez-vous ?
Mais oh là : cette dentelle sur le Salix Caprea Kilmarnock ne me plait pas du tout ! Qui a fait ça !
Ne faites pas les innocentes en prenant un pose en virgule, je sais que c'est vous...
Je ne sais pas pourquoi, vous m'avez l'air plus redoutables que vos copines vertes que j'ai pris en flagrant délit sur le rosier...
Allez, zou, terrine de chenille pour les mésanges...
A taaable !
Magali m'a identifié ces chenilles (merci Magali, tu es un puits de science !) : l'une comme l'autre sont des Tenthrédes...à placer dans la catégorie "vilaines bestioles". Ce ne sont pas des chenilles de papillons, mais des larves d'un insecte ravageur. Oui, elles ont des prédateurs naturels au jardin (oiseaux, instectes, guêpes parasitoïdes), mais une grosse infestation peut faire beaucoup de dégâts. En lutte bio, le ramassage à la main est à privilégier. La pose de bande de glue sur le tronc d'un arbre infesté est aussi une bonne solution : il bloque la descente de la larve vers le sol où elle migre pour se nymphoser.
Tags : chenilles, feuilles, tenthrédes