-
Par jardin du chat vert le 4 Février 2016 à 10:29
Je vais enfin reprendre le fil de mes "gros plans". J'avais mis cette rubrique de côté parce que les massifs qu'il me reste à vous présenter dans le détail sont plus difficiles à "raconter", et puis, peut-être aussi, moins photogéniques que les autres.
Au fond du jardin, une fois passée la pergola par la porte des senteurs ou par celle du carillon, l'ambiance est plus feutrée. La ramure du grand cerisier fait comme un cocon vert...enfin, tout du moins en été !
C'est là, après le boudoir que se trouve le massif de Célestine cerné d'un plessis de brindilles. Le voici au moment de sa création, à l'époque "anté-boudoirienne" quand le poulailler occupait la place...
C'est un petit morceau, en arc de cercle, isolé du reste de mon "sous-bois" et c'est aussi la dernière demeure de ma belle cocotte. Ma douce Brahma dort sous un buis que je forme doucement en topiaire poule...
L'endroit est difficile, à ma terre lourde, s'ajoute la concurrence des racines du cerisier. Sans des apports réguliers de compost, et un paillis permanent, le sol ressemblerait en été à du béton armé.
C'est le royaume des hellébores qui font les belles en ce moment au pied de la silhouette graphique du grand hydrangea aspera villosa...
Elles jouent les vedettes, puis disparaissent sous les larges feuilles de velours de leur imposant voisin. Oh oui, je l'aime celui-là...
Les épimédiums sont également tout à leur aise à cet endroit. Les racines ? Même pas peur !
L'épimédium pubigerum tout délicat...
et Amber queen un peu plus impressionnant chaque année avec ses fleurettes façon Space Invaders. Celui-là détient la palme de la plus longue floraison. C'est un champion...
Si je suis raide dingue de mon bel hydrangea aspera Villosa, j'avoue être plutôt fière de la petite association que j'ai composée tout à côté avec le serrata Meyko et le geranium nodosum clos du Coudray....
Cette belle harmonie fonctionne en plus très bien avec la clématite viticella qui fait disparaitre l'affreux mur en béton et dont les rameaux se faufilent là où ils veulent. Elle est indomptable et ça me plait...
Vous l'aurez compris, le tableau qui se dessine ici est tout en dégradé de parme. Pour continuer dans cet esprit là, je me suis finalement décidée à supprimer le gros pied de Kerria japonica qui se trouvait juste derrière l'hydrangea aspera villosa.
Son remplaçant, le voici : le beau rosier Narrow Water...
En attendant qu'il pousse et qu'il prenne une belle ampleur, le massif parait tout nu. Et ce mur, ce mur...qu'il est laid !
24 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique