Gros plan sur...le massif du petit rat

Le massif du Petit Rat prolonge le massif de la Potence, et forme comme une longue virgule en travers du jardin...

Au départ, il s'agissait de former une barrière de protection symbolique pour isoler piscine des enfants. Aujourd'hui, c'est une séparation entre la partie agrèment du jardin et le potager...

Ce massif bas a l'immense qualité d'arrêter le regard sans occulter la vue. Le voilà en avril...

Et puis en mai...

Au plus prés du garage, il commence par un petit coin japonisant (très légèrement japonisant) avec l'azalée Arabesk, le bain d'oiseau et un méli mélo de feuillages contrasté : au recto, l'hellébore Penny's Pink,

des bergénias, des bruyères vieillissantes...

La prêle dans sa bassine bleue, le sarcococca humilis...

L'heuchère Crimson curls...

Et au verso, un malheureux érable japonais nain (qui se demande ce qu'il fait là dans une terre aussi peu accueillante pour lui), l'heuchère Palace Purple, l'hellébore Christmas Carol et le conifère nain Hellwood's golden pilar...

A partir du rosier Martin des Senteurs, l'ambiance change et file à l'anglaise...

 Devant le feston de buis qui court jusqu'à la pergola, c'est encore une fois un joyeux mélange de formes et de couleurs. C'est le royaume des ancolies. Je les laisse s'y ressemer à loisirs et elles ont eu le bon goût de s'assortir aux plantes déjà installées...

Les floraisons des iris Tantara, Low-Spirit et Rock Star précèdent celle de la pivoine rouge sombre...

Et puis, c'est le temps des hémérocalles. Orphée et Vino di Note se répondent d'un bout au l'autre du massif...

  Le géranium renardii et la marguerite petite princesse fleurissent l'avant-plan, l'un au printemps, l'autre en été...

Au pied du nichoir, tranformé en maison d'insectes pour cause de massacre systématique des nichées par les chats, l'hélianthème Raspberry Ripple s'étale et prend ses aises devant le Petit Rat qui a donné son nom au massif...

La bignone Indian Summer escalade le montant de la pergola et ses fleurs, en trompettes orangées, claironnent en plein coeur de l'été...

C'est dans ses rameaux que j'ai installé le petit carillon gagné au concours organisé par Laly...

Un fois passée cette porte musicale, le massif se termine sous la ramure du cerisier par un fouillis d'ancolies accompagné du géranium Ann Thomson... J'espère que le phlox David, récemment planté à cet endroit me gratifiera d'une belle et lumineuse floraison estivale et que le petit éclat de l'aster Marie Ballard fera écho à celui planté dans le massif de la potence...la réponse en septembre !