Le ciel nous dit mars, les roses nous disent juin...

Si le ciel nous dit mars, les roses, entre les averses, nous racontent juin.

Certaines subissent les outrages du temps, d'autres les affrontent sans broncher et parfois même avec un certain charme :

Nina et Mimi Pinson s'en fichent, Isabelle et le magicien d'Oz a des tâches de rousseur et Pink Sonnet se cache dans le miscanthus...

Charlotte n'aime pas la pluie qui lui fait perdre ses jupons mais quand par miracle une fleur passe entre les gouttes, le tableau est charmant...

D'abord je n'avais pas vu l'abeille...

Elle boit au creux d'un pétale un peu d'eau de rose...

Du côté des treillages, l'envoutante Maria-Lisa fait la démonstration de sa splendeur. Oui, vous ne rêvez pas, monsieur Chat Vert lui a bien offert une passerelle pour qu'elle puisse franchir l'allée du garage...

Maria-Lisa, je l'aime, je l'aime, je l'aime...

De l'autre côté de l'allée, les demoiselles Pemberton font grises mines. Les grappes de roses mouillées pendouillent tristement...

Mais il suffit de prendre un peu de recul pour voir les choses autrement...

Encore un peu...

Et puis, hop, on se retourne...

Quand je vous dis que les roses racontent juin...C'est un beau roman, c'est une belle histoire et peu importe la pluie.